Histoire de l’Aromathérapie

Les huiles essentielles : de l'Egypte Antique à nos jours

Depuis des dizaines d'années, ces produits (aromates, arômes, huiles essentielles) sont beaucoup utilisés par l'industrie agroalimentaire pour donner des goûts aux aliments (un yaourt au fruits serait très fade s'il n'y avait pas les arômes pour rehausser le goût). Ces industries utilisent maintenant surtout des arômes synthétiques, fabriqués à partir des molécules aromatiques (ex : la vanilline) (la plupart des molécules aromatiques des fruits et légumes courants sont brevetées par les marques ; si vous extrayez les arômes de la fraise, la totalité de ces molécules sont brevetées, vous ne pouvez donc pas les utiliser de manière unitaire ou en mélange sans payer au laboratoire un droit pour les exploiter).

Il semble paradoxal qu'au troisième millénaire on en revienne à parler des Huiles Essentielles comme de quelque chose de nouveau, de « tendance », de révolutionnaire.


Egypte antique

Dans l'Egypte antique, les huiles essentielles servaient à la conservation de momies, grâce à leurs propriétés antiseptiques.

430 av. JC

Lors de la grande épidémie de peste à Athènes, Hippocrate fit brûler des fumigations  aromatiques dans les rues.


XVIème siècle

C'est dès le XVIème siècle que l'on a commencé à produire des huiles essentielles de Lavande et d'Aspic à Grasse.


1850

Vers 1850, c'est en pleine révolution industrielle qu'apparurent les premières essences de synthèse.

De nos jours, les médicaments allopathiques ayant tellement d'effets indésirables, la tendance est de revenir près de la nature.

Depuis René-Maurice Gattefossé en 1928, qui les redécouvre par hasard, de grand aromatologues font progresser chaque jour nos connaissances et les applications des huiles essentielles ; citons le Dr Valnet, chirurgien militaire, qui les utilisa dès 1964, faute de médicaments allopathiques, et s'en passionna par la suite; mais aussi, Pierre Franchomme qui définit en 1975 la notion de chémotype, ce qui permit d'affiner les propriétés, d'optimiser les indications, et de réduire les effets secondaires, toxicité et inefficacité thérapeutique.

On observe la multiplication des recherches et des publications, de nouvelles voies sont ouvertes notamment dans les affections virales et bactériennes. Les HE bénéficient d'une puissante activité pharmacologique et clinique pouvant être l'égal d'un médicament allopathique. Leur utilisation se situe bien au-delà des produits de phytothérapie.

L'aromathérapie se place à l'opposé de l'homéopathie et des médicaments placébo.

Attention

« Issu des plantes », « naturel », « bio », ne signifient pas inoffensif, les HE sont très fortement dosées en principes actifs, elles sont potentiellement toxiques et doivent toujours être utilisées avec beaucoup de précautions.